Quelles sont tes principales réussites ?
Notre principale réussite est justement notre site internet, qui fonctionne malgré tout et surtout le fait d’accrocher la clientèle russe petit à petit. Nous avons également élargi la base des designers, passant de 4 à 9 et agrandi nos collections, non seulement pour femmes mais également pour hommes. Nous avons maintenant des foulards de différentes tailles, de la soie, de la laine, du cachemire, du modal, du coton et soie. Nous vendons aussi toute une collection d’accessoires décoratifs pour la maison comme des photos, des coussins, des photophores, des sets de table.
Cherches-tu d’autres designers ?
Oui, je prends tout ce qui arrive mais je suis maintenant confrontée à un problème de qualité. J’ai notamment rentré une designer qui ne rencontre pas du tout de succès.
A quoi cela tient-il ? Au design, à la qualité ?
Cela tient au talent. Il peut y avoir des idées, pleins de choses mais au bout du compte c’est le talent qui fait la différence.
As-tu identifié des éventuels échecs ?
Le principal échec concerne ce que l’on appelle le life style : les accessoires déco. Les clients viennent toujours pour les foulards. La première fois que nous avons posté une photo de Marie de la Ville Baugé sur Instagram, tout le monde a cru que c’était un foulard ! C’est vrai que notre fer de lance c’est le foulard donc nous devons développer davantage la déco.
Comment envisages-tu l’avenir de Carré Russe ?
Je désire élargir la clientèle russe, je réfléchis à comment me faire connaître en province car nous avons un système de coursier et de commande en ligne. A partir du moment où ils connaissent le produit ils peuvent commander.