Justin Pichard a rejoint depuis quelques mois l’agence immobilière RE/MAX Sélection de Tulle en Corrèze.
Client : RE/MAX Sélection Tulle
Date : avril 2020
« L’immobilier est un marathon :
il faut être patient et avoir l’esprit de compétition »
Justin, à quoi avez-vous pensé ce matin ?
Ce matin, j’ai pensé à la bonne nuit que je viens enfin de faire, car je viens d’être papa.
Félicitations ! Quel est votre parcours ?
Après un baccalauréat ES, j’ai obtenu un BTS Services et prestations des secteurs sanitaire et social (SP3S) puis je me suis lancé dans des études de sciences de l’éducation, des métiers de l’enseignement jusqu’au doctorat. Comme la vie est faite de changements et que j’avais tout de même l’immobilier dans un coin de ma tête depuis le lycée, j’ai envoyé ma candidature à Charles Descamp, le chef de l’agence RE/MAX Tulle. C’était un peu comme une bouteille à la mer car je n’avais aucune expérience. Charles m’a répondu dans les cinq minutes et cela fait huit mois que je suis dans l’aventure RE/MAX.
Quelles sont les qualités nécessaires dans votre métier ?
Dans ce métier il faut être profondément humain et pédagogue, expliquer ce que l’on fait et quand on le fait et enfin être patient et à l’écoute. Quand une personne isolée vend sa maison et qu’elle a besoin de s’épancher, il est important d’avoir une oreille attentive. Il arrive que des personnes appellent pour prendre de vos nouvelles ou bien vous ont préparé deux pots de confiture sur un coin de table. Ces moments-là sont magiques car nous touchons à l’humain et à la confiance.
Quelles compétences avez-vous développées ?
Votre zone d’influence est le sud de Tulle et le nord-est. Voyez-vous des différences dans les mentalités ?
Les mentalités sont totalement différentes selon que l’on habite au sud de Tulle ou bien en haute Corrèze, du côté d’Égletons ou Palisse. Il y a vraiment une limite entre la ville et la campagne. Plus on monte vers le nord, plus la méfiance grandit. Les centres d’intérêt sont différents et les interactions avec le professionnel de l’immobilier s’en trouvent changées. Mais nous rencontrons aussi régulièrement des clients qui nous accueillent à bras ouverts.
Avez-vous affaire à une clientèle étrangère ?
J’ai eu des clients anglais et hollandais vers La Gare de Corrèze qui avaient des amis dans la région et trouvaient le cadre de vie agréable. Ils ont acheté une maison, les uns pour prendre leur retraite, les autres comme résidence secondaire.
Quelle principale difficulté avez-vous rencontrée ?
La principale difficulté est de savoir traiter les objections sans les voir comme un frein. Il s’agit de trouver le bon argumentaire face à un refus, en restant égal à soi-même, en respectant ses valeurs pour gagner la confiance de notre client, sans être insistant. C’est un équilibre très ténu à trouver.
Quand vous vendez un bien, donnez-vous également des conseils en home staging à vos clients ?
Je ne suis pas formé en home staging mais je parviens en revanche très bien à me projeter dans un lieu. Je donne souvent des idées auxquelles mes clients ne pensent pas forcément. Dernièrement un couple a acquis un bien qui n’était pas du style qu’ils souhaitaient ni dans le quartier qu’ils visaient. Il a suffi d’un coup de cœur pour que tout change ! Ils sont en train de faire des travaux et m’envoient régulièrement des photos en me demandant conseil.
Pourquoi vient-on vous voir vous et pas un autre ?
Dans la région les gens aiment bien avoir affaire à des gens du cru et le fait que je ne connaisse personne a pu être un frein au départ. La famille de ma compagne est corrézienne depuis cinq générations et cela m’aide. On commence aujourd’hui à venir me voir par recommandation.
Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait se lancer dans l’immobilier ?
Quelle est votre vision de l’évolution du métier et comment envisagez-vous l’avenir ?
Un marathon se prépare à l’avance et j’ai une vision à moyen terme de cinq à dix ans. Je ne m’appuierai évidemment par sur l’année 2020 mais plutôt sur 2021. Je verrai si je fais mes preuves et si j’atteins mes objectifs. Nous sommes déjà très présents sur les réseaux sociaux et je pense que nous allons aller de plus en plus vers les visites virtuelles. Avec mon collègue Dylan nous faisons déjà des montages vidéo et nous essayons d’être le plus avant-gardistes possible.
Oui, je prends rendez-vous car je veux en savoir un peu plus
Une première rencontre en visioconférence pour faire connaissance
et évaluer vos besoins.
Le temps d’un clic et j’écris pour vous !