Les 12 erreurs à ne pas commettre pour écrire un email pro

Les 12 erreurs à ne pas commettre pour écrire un email pro

Suite à mon dernier article listant les 12 règles à suivre pour écrire un email pro percutant et efficace, voici 12 erreurs à ne pas commettre lors de la rédaction de ce même email.

Voici les 12 erreurs à ne pas commettre :


1.     « Mon­sieur », « M. » ou « Mr » ? De toute façon, en début d’email, le prob­lème ne se pose pas, vous devrez l’écrire en entier, « Mon­sieur ». Dans le corps du texte vous pour­rez utilis­er l’abréviation mais pas « Mr » qui est celle de « Mis­ter » en anglais. En français vous écrirez « M. ». Notez au pas­sage que « Madame » s’abrège en « Mme » et « Made­moi­selle » en « Mlle ».


2.   L’usage du con­di­tion­nel, qui affaib­lit vos pro­pos. Utilisez plutôt le présent qui est plus direct. Et en plus, le con­di­tion­nel est sou­vent mal orthographié et écrit comme un futur, avec « j’aimerai » à la place de « j’aimerais ».


3.   « Je me per­met » : il est trop sou­vent écrit avec cette faute, il faut écrire « je me per­me­ts », et ensuite son emploi affaib­lit égale­ment vos pro­pos, soyez plus direct ! Au lieu du « je me per­me­ts de vous con­tac­ter pour », écrivez « je vous con­tacte pour ».

4.   « Je vous trans­fert les doc­u­ments » : le nom com­mun est con­fon­du avec le verbe du pre­mier groupe « trans­fér­er », l’orthographe cor­recte est « je trans­fère ». Atten­tion aus­si aux verbes « envoy­er » et « con­clure » (tout comme « inclure », « exclure » et « reclure ») : vous écrirez « je vous envoie » et « il con­clut ». « Il con­clue » est un sub­jonc­tif présent comme dans « il est impor­tant qu’il con­clue cet accord ».


5.   Une erreur courante con­cerne le verbe « pos­tuler ». Quand il s’agit d’un emploi, ce verbe est tran­si­tif : « j’ai pos­tulé le poste de Direc­trice Mar­ket­ing ». Il est par con­tre intran­si­tif dans les deux cas suiv­ants : le domaine juridique (« pos­tuler devant une cour d’appel ») et dans l’expression « les Anciens pos­tu­laient que la terre était plate ».


6.    Nous lisons sou­vant l’expression « suite à » dans les e‑mails. A vrai dire elle appar­tient au lan­gage com­mer­cial et n’est pas cor­recte. On doit plutôt écrire « à la suite de », « après », « pour don­ner suite à » ou enfin « par suite de ».

7.    Le casse-tête des ter­mi­naisons en s ou pas au sin­guli­er. Pour vous aider voici l’orthographe au sin­guli­er de quelques mots couram­ment util­isés : délai, souci, mal­gré, par­mi (con­traire­ment à sur­sis, hormis, embarras).


8.    « A l’attention de » ou « à l’intention de » : on écrit une let­tre à l’attention d’un des­ti­nataire mais on achète un logi­ciel à l’intention d’un employé.


9.     « Vu les cir­con­stances » ou « vues les cir­con­stances » : ici le terme « vu » est placé devant un nom employé sans aux­il­i­aire, c’est donc une pré­po­si­tion et est donc invari­able. Si vous hésitez vous pou­vez tou­jours écrire « étant don­né les cir­con­stances ». Mais il se peut que vous hési­tiez de nou­veau sur la ter­mi­nai­son de « don­né » !

10.    « Mer­ci de » ou « mer­ci pour » : vous emploierez « mer­ci pour votre atten­tion » au début d’un exposé par exem­ple et dans ce cas « mer­ci pour » intro­duit une action et vous remer­ciez l’assemblée par avance. A con­trario vous emploierez « mer­ci de votre atten­tion » au terme de votre exposé, ce qui sous-entend qu’un fait vient de se pro­duire. Et quand « mer­ci » est suivi d’un verbe il est d’abord tou­jours suivi de « de » : « mer­ci de pren­dre con­tact ».


11.     « Je vous serais gré » ou « je vous saurais gré » : l’étymologie du mot « gré » en latin est « gra­tum » qui sig­ni­fie « grat­i­tude », « recon­nais­sance », ter­mes qui por­tent en leurs ger­mes la notion-même de savoir. Nous devrons donc écrire « je vous saurais gré », et atten­tion, si c’est au conditionnel !


12.     L’utilisation des emo­jis. Ils sont à pro­scrire dans les emails pro­fes­sion­nels. En effet leur usage est déli­cat, tout comme celui des points d’exclamation.


Votre email est prêt pour l’envoi. Véri­fiez juste deux dernières petites choses : relisez votre mes­sage et véri­fiez l’adresse du des­ti­nataire et celles des des­ti­nataires que vous choi­sis­sez éventuelle­ment de met­tre en copie cachée. En effet de plus en plus les des­ti­nataires sont tous en copie cachée eu égard à la RGPD.

Valérie Chèze, octo­bre 2021

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